Qui est Luisa Piccarreta?  

« Luisa Piccarreta (1865-1947) est une mystique italienne auteure de nombreux écrits centrés sur l'union avec ce qu'elle appelle « la Divine Volonté »

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NAISSANCE

Luisa Piccarreta est née dans une famille pauvre à Corato près de Bari dans le Sud de l’Italie, le 23 avril 1865, soit le Dimanche après Pâques.
À l’occasion de la canonisation de Soeur Faustine Kowalska, le 30 avril 2000, le Pape Jean-Paul II a nommé officiellement en Église, ce Dimanche après Pâques, « le dimanche de la Miséricorde », selon les désirs de Jésus exprimés à soeur Faustine. Jésus voulait ainsi souligner que Luisa était celle choisie par Dieu de toute éternité pour nous apporter ce Don de la Divine Volonté, fruit par excellence de sa Divine Miséricorde. Les deux parents de Luisa étaient de Corato. La famille comptait cinq filles et ils vivaient de l’agriculture. Tous les deux, son père et sa mère sont décédés en mars 1907, à dix jours d’intervalle. Luisa était alors âgée de 42 ans. Luisa décrit ses parents comme étant des anges de pureté; ils faisaient bien attention à ne pas laisser leurs enfants entendre n’importe quoi. Le mensonge, l’hypocrisie, la fausseté n’avaient pas de place en leur foyer. Les parents étaient vigilants envers leurs enfants et ne les présentaient jamais à qui que ce soit, gardant toujours la famille ensemble.

AMOUR JALOUX POUR JÉSUS
Jésus, dans son amour jaloux, expliqua par la suite à Luisa, qu’Il l’avait dotée d’une grande timidité et l’avait gardée à l’écart d’autrui, ne voulant que rien ne la touche, ni les choses, ni les personnes. Jésus la voulait étrangère à tout et à tous et n’ayant de plaisir qu’en Lui-même. ​Luisa fut baptisée l’après-midi même de sa naissance.
À l’âge de neuf ans, Luisa fait sa première Communion ainsi que sa Confirmation le Dimanche après Pâques, soit le Dimanche de la Miséricorde.
Dès son jeune âge, elle nourrit un grand amour pour l’Eucharistie et passe des heures à l’église, agenouillée et immobile, toute absorbée, en contemplation devant le Très Saint Sacrement.
Peu après sa première Communion, Luisa commence à entendre la voix de Jésus à l’intérieur de son âme. Jésus lui enseignait des méditations sur la Croix, l’obéissance, Sa Vie cachée à Nazareth, les vertus et plusieurs autres sujets, la dirigeant et la corrigeant quand il le jugeait nécessaire. Graduellement, Jésus l’amena à un détachement d’elle-même et de tout. Dès son plus jeune âge Jésus lui enseigna l’immense valeur de la souffrance acceptée volontairement et celle de la prière d’intercession pour autrui. Luisa aimait vénérer les Plaies de Jésus et désirait souffrir pour Lui. Il lui arrivait de baiser les Saintes Plaies de Ses pieds, de Ses mains, de Son Côté et alors les Plaies disparaissaient; de cette manière Jésus lui faisait part du soulagement et du réconfort qu’elle pouvait lui procurer face à Ses souffrances. Durant son enfance, Luisa était plutôt gênée et peureuse, mais aussi vive et joyeuse. A l’âge de onze ans, elle est reçue « Enfant de Marie ». Plus tard, Luisa demeurera petite de taille et toujours sereine avec de grands yeux pénétrants et animés.


PREMIÈRE VISION

Un jour, à peine âgée de treize ans, Luisa travaillait chez elle tout en méditant intérieurement sur la Passion de Jésus. Soudainement, elle devint oppressée et sortit sur le balcon au deuxième étage de la maison pour prendre un peu d’air. C’est alors qu’elle eut une première vision en regardant en bas dans la rue; elle vit une foule immense et, au milieu de la foule, Jésus transportant péniblement Sa Croix. La foule le poussait et le maltraitait de tous côtés. Jésus aussi cherchait son souffle, Il avait le visage tout couvert de sang, dans une attitude qui faisait pitié à voir. Soudainement, Jésus la regarda et lui dit: « Âme, aide-Moi ». C’est alors que l’âme de Luisa fut remplie de compassion pour Jésus. Elle revint à sa chambre et pleura abondamment. Elle dit alors à Jésus qu’elle voulait souffrir Ses peines afin de Le soulager parce que ce n’était pas juste que Jésus souffrit autant par amour pour elle, pauvre pécheresse et qu’elle ne souffre rien pour l’amour de Lui. Alors commencèrent ses premières souffrances physiques de la Passion de Jésus, quoique cachées. De treize ans à seize ans, Luisa livra une bataille féroce contre les démons, luttant contre leurs suggestions infernales, leurs railleries, leurs tentations… Luisa résista vaillamment à leurs attaques. Malgré leurs bruits effrayants, elle réussit à ignorer toutes ses peurs en gardant son regard fixé sur Jésus comme la Vierge Marie le lui avait appris. De santé fragile, Luisa passait ses étés à la ferme familiale nommée « Desperate Tower » à quelques vingt sept kilomètres de Corato.

DEUXIÈME VISION
C’est là que Luisa souffrit l’assaut final des démons à l’âge de seize ans. L’attaque fut si violente qu’elle en perdit connaissance. C’est alors qu’elle eut une seconde vision de Jésus souffrant qui lui dit: « Viens avec Moi et offre-toi à Moi. Viens devant la Justice Divine comme « victime de réparation » pour les nombreux péchés commis contre Elle, en sorte que Mon Père puisse être apaisé et qu’Il puisse accorder la conversion aux pécheurs ». Et Jésus ajouta ceci: “Deux choix s’offrent à toi: Des souffrances sévères ou des souffrances plus légères. Si tu refuses la forme sévère, tu ne pourras participer aux grâces pour lesquelles tu as combattu si bravement. Mais, si tu acceptes, Je ne te laisserai jamais seule et Je viendrai vivre en toi pour souffrir tous les outrages commis contre Moi par les hommes. Ceci est une grâce très particulière qui n’est donnée qu’à quelques personnes parce que la majeure partie n’est pas préparée à entrer dans le champs de la souffrance. Deuxièmement, Je te permets de t’élever à autant de gloire que de souffrances communiquées à toi, à travers Moi. Et enfin, Je te donnerai l’assistance, le soutien et le réconfort de ma Très Sainte Mère, à qui fut accordé le privilège de te prodiguer toutes les grâces nécessaires selon ta docilité et ta réciprocité. Alors Luisa s’offrit généreusement à Jésus et à Notre-Dame des Douleurs, prête à se soumettre à tout ce qu’Ils voudraient d’elle. Quelques jours plus tard, Luisa reçu de Jésus la couronne d’épines qui lui causa des spasmes douloureux, l’empêchant de prendre et d’avaler toute nourriture. Dès lors, Luisa vécut dans une abstinence presque totale de nourriture jusqu’à sa mort, ne se nourrissant que de l’Eucharistie et de la Volonté Divine. Luisa dut subir beaucoup d’incompréhension et de persécutions de la part de sa famille et de nombreux prêtres. À cause des souffrances de plus en plus fortes de la Passion de Jésus, Luisa perdait souvent conscience. Son corps devenait rigide, quelquefois durant plusieurs jours jusqu’à ce qu’un prêtre la ramène de son état de mort apparente. Par la bénédiction du prêtre et au nom de la Sainte Obéissance, Luisa revenait à elle. À l’âge de dix-huit ans, Luisa devint Tertiaire Dominicaine et prit le nom de Soeur Madeleine. À vingt-deux ans, Jésus lui dit: « Bien-aimée de Mon Coeur, si tu acceptes de souffrir, non plus par intervalles comme dans le passé, mais continuellement, J’épargnerai l’humanité . Je te placerai entre Ma Justice et l’iniquité des humains. Quand J’exercerai, Ma Justice, en envoyant une multitude de catastrophes sur eux, te trouvant au milieu, c’est toi qui sera touchée et eux seront épargnés. Autrement, Je ne pourrai pas retenir le bras e la Justice de Dieu plus longtemps ».

CLOUÉE AU LIT PENDANT PLUS DE 64 ANS
Luisa accepta et c’est ainsi qu’elle fut alitée pour le reste de sa vie, soit plus de soixante-quatre ans. C’est sa soeur cadette Angela demeurée célibataire, qui prit soin de Luisa durant toute sa vie.
À cette époque, Luisa prenait encore un peu de nourriture qu’elle vomissait aussitôt. Mais, chose extraordinaire, la nourriture réapparaissait toute entière dans l’assiette et plus belle qu’auparavant.
Luisa souffrit également des douleurs spirituelles indescriptibles, surtout l’absence de Jésus qu’elle ressentait péniblement. Son cinquième et dernier confesseur, Don Benedetto Calvi certifie un autre phénomène extraordinaire: « Durant les soixante-quatre ans qu’elle fut alitée, jamais elle n’eut d’escarre ». Luisa ne s’est jamais mariée. A vingt-trois ans, elle reçut la grâce du Mariage Mystique le 16 octobre 1888. Épouse crucifiée, Luisa ne devint jamais religieuse comme elle le désirait, mais Jésus lui dit qu’elle était « la vraie religieuse de Son Coeur ».



LUISA REÇU LE DON DE LA DIVINE VOLONTÉ

Le 8 septembre 1889, onze mois plus tard, ce Mariage fut renouvelé au Ciel en présence de la Très Sainte Trinité. C’est à cette occasion que Luisa reçut pour la première fois le Don de la Divine Volonté. Peu de temps après avoir rencontré Luisa, le Bienheureux Annibale Di Francia, son confesseur extraordinaire et censeur de ses travaux, écrivit à son sujet: « Même si elle ne possède aucune science humaine, (Luisa savait à peine lire et écrire) elle est dotée de beaucoup de sagesse entièrement céleste, et de la science des Saints. Sa façon de parler irradie la lumière et console; ingénieuse de nature, les études formelles qu’elle a effectuées dans sa jeunesse se limitent à une première année ». Parmi ses traits de caractère, il faut noter que Luisa aimait la discrétion et l’effacement et possédait une grande prédisposition à l’obéissance. Le Bienheureux Annibale Di Francia ajoute: « Elle veut être seule, cachée, inconnue. Pour rien au monde Luisa n’aurait voulu que son intimité et ses communications avec le Seigneur Jésus soient révélées publiquement, surtout de son vivant. Si Jésus Lui-même ne l’avait exigé. Elle a toujours fait preuve de la plus grande obéissance, d’abord à Jésus et ensuite à l’égard de ses confesseurs que Jésus Lui-même lui assignaient. » Cette disposition lui fit traverser des périodes pénibles au cours desquelles elle sentait cruellement le conflit entre son inclination naturelle et les exigences de sa mission, telle que voulue par Jésus. On peut dire que pendant quarante ans, elle s’est fait violence sur ce point, tout en partageant les souffrances de Jésus pour sauver des âmes, faisant preuve d’une générosité exceptionnelle, presqu’inhumaine, à tout le moins incompréhensible. Il est difficile de concevoir un oubli de soi poussé plus loin que celui de Luisa. Dès son adolescence et tout au long de sa vie, Luisa se vit assigner cinq confesseurs nommés par différents Archevêques de son diocèse et qui se succédèrent auprès d’elle jusqu’à sa mort. Don Gennaro Di Gennaro, Curé de la paroisse Saint Joseph fut son troisième confesseur de l898 à l922. C’est lui qui lui ordonna, par obéissance d’écrire au fil des jours, tout ce qui se passait entre Jésus et elle. Chaque jour, la Messe était célébrée dans la chambre de Luisa, ce qui était vraiment exceptionnel à cette époque. C’est le Pape Pie X qui lui octroya cette permission. Les rideaux restaient fermés autour de son lit durant plus de deux heures après la communion, alors qu’elle accomplissait son Action de grâces.
MORT DE LUISA Luisa rentra à la Maison du Père à l’âge de 81 ans, le 4 mars 1947, suite à une pneumonie qui dura quinze jours. Ce fut la seule maladie dont elle souffrit durant sa longue vie.

​Sa mort fut marquée de phénomènes extraordinaires. A cause des si nombreuses expériences de sorties hors-corps de son âme durant toute sa vie, les médecins mirent quatre jours avant de la déclarer réellement décédée. Comme à l’ordinaire Luisa était assise droite dans son lit avec quatre oreillers derrière elle. Luisa ne s’appuyait jamais sur ceux-ci parce qu’elle n’avait pas besoin de sommeil. Il fut impossible de l’allonger même avec l’aide de plusieurs personnes; seule sa colonne vertébrale était rigide. Il fallut donc construire une tombe spéciale en forme de “L”. Contrairement à la rigidité habituelle de son corps lorsqu’elle voyageait la nuit avec Jésus à travers le monde et les siècles, voilà que maintenant son corps était flexible. Les médecins pouvaient bouger sa tête dans toutes les directions sans aucun effort, lever ses bras, plier ses poignets et ses doigts demeurés souples. Ils levaient ses paupières et constataient que ses yeux étaient toujours brillants et non voilés. Luisa semblait encore en vie ou simplement endormie. Après de nombreux examens, les médecins finirent par constater son décès. Elle demeura ainsi durant quatre jours sur son lit de mort sans aucun signe de décomposition bien qu’elle n’ait été aucunement embaumée.

Nous pourrions ajouter beaucoup d’autres faits extraordinaires qui ont caractérisé la vie de Luisa Piccarreta et qui confirment d’une façon éloquente les nombreuses grâces spéciales qu’elle a reçues pour accomplir sa mission unique et exceptionnelle, dépassant l’entendement humain.



SA CAUSE EN BÉATIFICATION

L’ouverture de sa cause en béatification donne lieu dans les années 90 à un regain d'intérêt pour ses écrits, qui sont réédités, malgré leur mise à l'Index. Le journal, qu’elle a tenu de 1899 à 1938, est publié sous le titre Libro di cielo (Le Livre du Ciel) et traduit dans différents pays. En France, Le Livre du Ciel commence à être publié en 2016 aux Éditions Résiac. Le 36e et dernier tome paraît en 20236. Deux autres traductions du livre sont disponibles sur Internet, mises en ligne respectivement en 2018, l'autre en 2021. Dans un article de La Vie de juillet 2023, la journaliste Natalia Trouiller note que depuis quelques années la popularité de Luisa Piccarreta s'accroît grâce à Internet, et qu'autour des écrits de la mystique se développent de nombreux groupes de fidèles catholiques, accompagnés par des prêtres dont certains se réclament de l'héritage laissé par les pères Thomas et Marie-Dominique Philippe.

L'historien Yves Chiron, dans sa lettre d'informations religieuse d'août 2023 qualifie de « piccarretamania » cet engouement observé en Italie, en France et dans d'autres pays. À l'image du « lobby » Valtorta, un lobby Luisa Piccarreta s'est constitué, lié au premier à travers l'Association Marie de Nazareth fondée en 2001 par Olivier Bonnassies, ancien polytechnicien, converti à l'âge de 20 ans, cofondateur de la version française du site web Aleteia et co-auteur avec Michel-Yves Bolloré, frère de Vincent Bolloré, du livre Dieu, la science, les preuves paru en octobre 2022. Yves Chiron estime que « l’admiration d’Olivier Bonnassies pour Luisa Piccarreta et pour Maria Valtorta est sans limites ; c’est-à-dire ne tient pas compte des jugements que l’Église a portés sur elles. »

Une lettre est adressée en avril 2022 par le préfet du Dicastère pour la Cause des Saints, le cardinal Marcello Semeraro, à Benoît Bertrand, évêque de Mende, président de la Commission doctrinale de l'épiscopat français. Cette lettre, non publiée, semble destinée, selon Yves Chiron qui en a eu connaissance, à l'information des évêques confrontés dans leur diocèse au cas de fidèles et de prêtres qui donnent foi aux écrits de Luisa Piccarreta. La lettre indique trois raisons qui ont amené le Dicastère, à l'issue d'un « examen détaillé et approfondi » à suspendre sa cause de béatification : 
✔ une raison théologique : car la conception de la Volonté Divine semble trop mécanique et ne laisse pas suffisamment de place à la liberté humaine, au libre-arbitre de l'homme.
✔ une raison christologique : car la doctrine de la réparation et de spiritualité victimale tient peu compte de l'amour miséricordieux et immérité du Seigneur ; elle relativise son offrande libre et gratuite pour notre salut.
✔ une raison anthropologique : en raison d'un trop grand pessimisme sur la nature humaine et d'une doctrine qui ne semble pas intégrer la Résurrection du Christ, l’espérance, la grâce sanctifiante. Cette doctrine peut donc être source de confusion pour les croyants. Cela ne préjuge pas de la conduite exemplaire et des vertus de la Servante de Dieu. » La lettre appelle « les pasteurs de l’Église [prêtres et évêques], en ayant à l'esprit les difficultés évoquées, à évaluer en conséquence la diffusion populaire de tels éléments pour éviter la confusion parmi les croyants. »

En janvier 2024, les évêques de Corée du Sud interdisent quant à eux un groupe spirituel inspiré de Piccarreta, et révoqué l’autorisation d’édition donnée à certains de ses écrits. 

Les derniers développements le 19 février, 2024 à 13:26 

👉🏻 L’Église ne béatifiera pas Luisa Piccaretta

Le Dicastère pour la cause des saints suspend le dossier de béatification de la mystique italienne le 19 février, 2024 à 13:26
Mgr Benoît Bertrand, évêque de Mende et président de la Commission doctrinale de l’épiscopat en France, a adressé le 24 janvier 2024 une lettre à ses confrères pour leur faire part de la décision du Vatican concernant l’examen du dossier d’ouverture de la cause en béatification de la mystique italienne Luisa Piccaretta.
Ce dossier a été ouvert en 1994 par l’archevêque de Trani, Mgr Giovanni Battista Pichierri. Trente ans après, il est suspendu. La mystique italienne ne sera pas béatifiée ni canonisée, « sans préjuger de la conduite exemplaire de la vie et de l’exercice des vertus de Luisa Piccarreta » écrit l’évêque de Mende.
La « messagère de la divine volonté » a laissé beaucoup d’écrits qui, dès 1938, soulevaient déjà des problèmes doctrinaux. L’ouverture de sa cause en béatification en 1992 a cependant suscité depuis quelques années un regain d’intérêt chez nombre de fidèles.

Luisa Piccaretta est née en 1865 dans la province de Bari, dans le sud de l’Italie. Elle aurait été, selon ses dires, porteuse des stigmates de façon invisible. Malade et alitée depuis l’âge de 16 ans et jusqu’à sa mort en 1947, elle est entrée à 18 ans dans le tiers ordre dominicain. À partir de 1891, à la demande de son directeur spirituel de l’époque, elle a commencé à rédiger un journal relatant ses expériences mystiques. En tout, 36 cahiers manuscrits, totalisant environ 10 000 pages. Elle a cessé ses écrits sur l’ordre de son confesseur en 1938, à la suite de la mise à l’Index de ses trois premiers volumes par le Saint Office.

Dans sa lettre, Mgr Bertrand reprend les arguments avancés par le Dicastère pour la cause des saints, qui sont de trois natures : théologique, christologique et anthropologique. Le préfet du Dicastère, le cardinal Marcello Semeraro, demandait déjà dans une lettre du 18 avril 2022 d’« évaluer en conséquence la diffusion populaire de tels éléments pour éviter la confusion parmi les croyants ».

« Les difficultés relevées dans les écrits sont de nature à la fois théologique (une conception de la divine Volonté trop mécanique et obsessionnelle ne semblant pas laisser à l’homme la possibilité d’exercer son libre arbitre), christologique (une doctrine de la réparation et de la spiritualité victimale n’intégrant pas le primat de l’amour miséricordieux, immérité et inconditionnel de Dieu et risquant d’annuler ou relativiser l’offrande libre et gratuite du Rédempteur), et anthropologique (une spiritualité marquée par un pessimisme sur la nature humaine avec peu de références à la résurrection du Christ, à l’espérance chrétienne, à la grâce sanctifiante, à la bonté de la création et à la communion ecclésiale » écrit Mgr Bertrand.
L’évêque de Mende rajoute qu’il est nécessaire que la spiritualité de Luisa Piccarreta soit présentée dans la perspective du mystère de la gloire et de l’amour miséricordieux, et que la croix elle-même doit être contemplée à partir du mystère de la Résurrection du Christ. 


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